Sommaire

 

Mot d’introduction      

Longs-métrages :

            Sélection Univerciné       

            Films récents hors compétition           

            Répertoire         

            Carte blanche au cinéma ukrainien           

Courts-métrages :

            « Là-bas vu d’ici » 

            Courts-métrages de fiction          

            Courts-métrages documentaires 

Invités         

Infos, contacts 

Grille horaire

 

 

Univerciné Cinéma russe

du 4 au 8 février 2009 au katorza

  

Déclinaisons russes…

 

 

Ce 12e festival du cinéma russe à Nantes est donc le 3e épisode de la saison cinématographique Univerciné 2008/2009.

La programmation de cette année le place sous le signe de la diversité et donne accès à un éventail particulièrement varié d’oeuvres cinématographiques, accès habituellement si difficile en France, malgré la richesse qualitative et quantitative de la production russe.

Les différents films projetés vous conduiront des capitales (Rez-de-chaussée…) jusqu’aux confins de l’empire russe, en passant par la campagne profonde russe (Un Jour sans fin à Youriev…), l’Ukraine (L’Accordeur) et le Kazakhstan (Tulpan) voisins. Vous pourrez découvrir le renouveau du jeune cinéma russe (Jouer les victimes, Les Quatre Âges de l’amour…) ou redécouvrir les oeuvres déjà classiques de cinéastes confirmés (Le Début…). Les différentes thématiques abordées offrent un large spectre d’atmosphères, du drame jusqu’à la comédie noire ou bucolique.

Une constante pourtant se détache dans cette grande diversité de formes et de sujets : le thème du passage, qu’il s’agisse de la sortie de l’enfance (Ils mourront tous sauf moi…), de la découverte de l’amour (La Nuit est claire…), de la liberté (L’Obier rouge…) ou de la paternité (La Mouche)…

Cette édition 2009 offre en outre la possibilité de découvrir des courts-métrages de jeunes cinéastes au travers de différents programmes comportant à la fois des documentaires et des oeuvres de fiction.

 

Sélection Univerciné

concourant au Prix Univerciné et au Prix du public

 

 

Avant-Première

 

Ils mourront tous sauf moi 

 

Все умрут, а я останусь  Vse umrut, a ja ostanus’)

 

2008, 80 minutes, couleurs

Comédie dramatique russe de Valeria Gaï Guermanika, avec Polina Filonenko, Agnia Kouznetsova, Olga Chouvalova…

 

Trois lycéennes de la banlieue de Moscou, les inséparables Janna, Katia et Vika, sont très excitées à l’idée d’assister à leur première soirée dansante. Pressées de grandir et de découvrir enfin les plaisirs adolescents, elles attendent beaucoup de cet événement. Mais Katia, en insultant un de ses professeurs, risque de priver tout le monde de fête… Entre illusion et désenchantement, jeux de petites filles et alcool, conflits avec les parents et petites trahisons entre amies, ce film brosse le portrait de la jeunesse russe d’aujourd’hui dans son comportement, ses modes d’expression, ses goûts musicaux ou vestimentaires, et évoque parfois crûment les accidents qui peuvent joncher la délicate sortie de l’enfance. Mais ces embûches sont-elles propres à la vie des adolescents de Russie ?

 

Tourné à la manière d’un documentaire avec une caméra très mobile, œuvre d’une toute jeune réalisatrice, « Ils mourront tous sauf moi » a été primé notamment lors du Festival de Cannes 2008.

 

 

Inédit

 

UN JOUR SANS FIN À YOURIEV 

 

Юрьев день – Jur’ev den’

 

2008, 130 minutes, couleurs

Comédie dramatique russe de Kirill Serebrennikov, avec Xenia Rappoport, Evguenia Kouznetsova, Sergueï Sosnovski, Roman Chmakov, Sergueï Medvedev, Igor Khripounov…

 

C’est l’hiver, un froid hiver russe. Lioubov (son prénom signifie « Amour ») est une belle et talentueuse cantatrice à qui tout réussit. Avant de regagner l’Allemagne où elle fait carrière, elle décide d’emmener son fils d’une vingtaine d’années, Andreï, à Yourev, son village natal. L’adolescent n’est guère emballé à l’idée de ce pèlerinage. Peu de temps après leur arrivée dans cette campagne russe isolée où le temps semble s’être arrêté, et où presque toutes les femmes ont la même couleur de cheveux, Andreï disparaît de façon inexpliquée. Lioubov se voit contrainte de rester à Youriev et là, en très peu de temps, toute sa vie va basculer…

 

Dans le folklore russe, Youriev den’ (le titre original du film) était le nom portée par différentes fêtes : l’une à l’automne où les serfs pouvaient changer de propriétaire, et l’autre au printemps qui était placée traditionnellement sous le signe des manifestations magiques.

 

 

Inédit

 

La Mouche

 

Муха – Muxa

 

2007, 90 / 107 minutes, couleurs

Comédie dramatique russe de Vladimir Kott, avec Alexeï Kravtchenko, Alexandra Tioufteï, Sergueï Seline, Evguenia Dobrovolskaya, Alexandre Goloubkov, Konstantin Poyarkine…

 

Fiodor Moukhine est routier. Il sillonne les longues routes de Russie à bord de son camion, collectionnant au cours de ses voyages des aventures avec des femmes dont il ne se souvient pas toujours… Un jour il reçoit un télégramme d’une certaine Macha qui affirme l’aimer et lui demande de venir au plus vite. Quelque chose pousse Fiodor à répondre à cet appel. À son arrivée, il apprend que Macha est décédée, mais elle lui a laissé en héritage une surprise : les clefs de sa maison et surtout une fille, adolescente difficile et rebelle de 16 ans, passionnée de boxe et prénommée Véra. Contre toute attente, il décide de rester dans cette petite ville industrielle et désolée, où les jeunes s’affrontent en batailles rangées et où les femmes dévorent des yeux les hommes nouvellement arrivés.

 

Un rôle à contre-emploi pour l’acteur principal, plus habitué à interpréter les super héros. « La Mouche » a reçu le Prix du          Meilleur film au Festival international du film de Shanghai (2008).                                                                                                          

 

 

Inédit

 

LES QUATRE ÂGES DE L'AMOUR

 

Четыре возраста любви – Četyre vozrasta ljubvi

 

2008, 95 minutes, couleurs

Comédie dramatique russe de Sergueï MOKRITSKI, avec Lia Akhedjakova, Igor Iassoulovitch, Ioulia Routberg, Elena Morozova, Roman Chmakov, Alekseï Serebriakov…

 

Chacune des quatre nouvelles qui composent ce film est associée à une saison et évoque de façon plus ou moins directe un sujet biblique. Et bien sûr, il y est question d’amour : amour adolescent, amour de l’âge mûr ou amour filial, amour espéré, perdu, retrouvé, rarement romantique… Si elles traitent donc d’un sujet commun et respectent l’unité de lieu (le Caucase du Nord, d’où parviennent les échos un peu étouffés de la guerre), les différentes histoires sont indépendantes, mais on peut rencontrer au détour d’un plan un personnage ou un objet aperçu ailleurs. Et jamais le réalisateur ne suit un schéma classique. Il sait surprendre le spectateur et provoquer chez lui un rire souvent amer.

 

En présence du réalisateur Sergueï Mokritski mercredi 4 février à 20h

 

 

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Films récents hors compétition

 

 

Avant-Première

 

TULPAN

 

Тюльпан Tjul’pan

 

2007, 100 minutes, couleurs

Comédie kazakho-russo-germano-polono-suisse (en langues kazakh, russe et anglaise) de Sergueï Dvortsevoï, avec Askhat   Koutchintcherekov, Samal Esliamva, Odnassyn Bessikbassov …                                                                                                          

 

Le jeune Asa rejoint les steppes du Kazakhstan après son service militaire. Alors que beaucoup de jeunes Kazakhs rêvent de vivre en ville, Asa ne veut pas quitter ses steppes et souhaite y devenir berger comme sa sœur et son beau-frère. Seulement, il doit auparavant trouver une épouse. La seule jeune fille disponible à des kilomètres à la ronde est Tulpan, mais elle trouve à Asa de trop grandes oreilles, particularité physique qui n’a pourtant jamais gêné le prince Charles…

 

Un beau documentaire en même temps qu’une jolie comédie qui a reçu en 2008 le prix « Un certain regard » à Cannes et le prix de l’Education nationale.

Film de clôture

 

 

Inédit

 

Jouer les victimes

 

Изображая жертву Izobražaja žertvu

 

2006, 100 minutes, couleurs

Comédie noire russe de Kirill Serebrennikov, avec Iouri Tchoursine, Vitali Khaev, Anna Mikhalkova, Lia Akhedjakova, Marat Bacharov, Marina Goloub, Maxime Konovalov …

D’après une pièce des frères Presniakov.

 

Valentin, ses études achevées, trouve un petit boulot : il joue les victimes lors de reconstitutions de meurtres organisées par la police (scènes qui sont autant de moments à l’humour décalé et ravageur). Après son travail, ce jeune homme étrange et perturbé retrouve sa petite amie et sa mère, qui partage sa vie avec le frère de son mari récemment décédé. Le père défunt de Valentin, ce Hamlet des temps modernes, lui apparaît en rêve et va lui révéler un terrible secret.

 

 « Jouer les victimes », qui met en scène dans des seconds rôles des acteurs célèbres dans un univers pour eux inhabituel, a reçu en 2006 le Prix du Meilleur Film au Festival Kinotavr de Sotchi, le Grand Prix à Rome et le Prix du Public à Saint-Pétersbourg.

 

 

 

Inédit

 

L’Accordeur

 

Настройщик Nastrojščik

 

2004, 154 minutes, noir et blanc

Comédie dramatique russo-ukrainienne de Kira Mouratova, avec Gueorgui Deliev, Alla Demidova, Renata Litvinova, Nina Rouslanova, Jean Daniel…

 

Andreï, étudiant au conservatoire d’Odessa, a besoin d’argent pour offrir à la belle Lina la vie à laquelle elle aspire. Mais ses différentes tentatives pour travailler honnêtement ne lui en fournissent pas les moyens, et il est contraint de franchir la ligne de la légalité. L’occasion lui en est donnée par une conversation entre deux riches veuves surprise dans un supermarché. Jouant de son charme distingué, déployant des trésors d’inventivité, il gagne la confiance des deux amies et se fait passer pour un accordeur de pianos.

 

Cette histoire policière d’une grande finesse psychologique, librement inspirée d’un récit d’Arkadi Kochko (légendaire détective de la Russie tsariste) est traitée avec élégance et beaucoup d’humour et fournit au spectateur l’occasion de réfléchir aux valeurs morales de notre société.

 

Séance présentée par Eugénie Zvonkine, doctorante en cinéma.

 

 

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Répertoire

 

 

Rez-de-chaussée

 

Первый этаж Pervyj ètaž

 

1990, 70 minutes, noir et blanc

Comédie dramatique soviétique d’Igor Minaev, avec Evguenia Dobrovolskaïa, Maxime Kisselev, Lioudmila Davydova, Svetlana Krioutchkova, Nikolaï Tokar…

 

 « Rez-de-chaussée » raconte l’histoire d’une Carmen moderne. Nadia, coiffeuse au tempérament enflammé, est issue des bas  étages de Saint-Pétersbourg dans l’Union Soviétique de la fin des années 80. Alors qu’elle a été arrêtée par la milice, son jeune  et timide geôlier la laisse partir. Ils se retrouveront par la suite, elle lui fera découvrir l’amour…                                                             

 

Pas de matérialisme noir ici, mais un film sur l’amour traité dans une atmosphère intimiste. Les jeux sur les tonalités noires,     blanches et grises font de « Rez-de-chaussée », primé en URSS comme à l’étranger, une belle réussite esthétique.                    

 

En présence du réalisateur Igor Minaev, dimanche 8 février à 14h.

 

 

L’Obier rouge

 

Калина красная Kalina Krasnaja

 

1973, 105 minutes, couleurs

Drame soviétique de Vassili Choukchine, avec Vassili Choukchine, Lidia Fedosseïva-Choukchina, Maria Skortsova, Ivan Ryjov, Lev Dourov…

 

Egor Prokoudine a passé de nombreuses années derrière les barreaux. A sa sortie de prison, il décide de se mettre au vert pour quelque temps et se rend dans un petit village pour retrouver Liouba, sa « marraine » de prison, avec qui il a entretenu une correspondance durant son internement. Les villageois l’accueillent avec un mélange de défiance et de crainte…

 

 « L’Obier rouge », dernière œuvre cinématographique de Choukchine et classé par Fassbinder parmi ses dix films préférés, est un classique qui connut un grand succès en URSS.

 

 

Le DÉbut

 

Начало Načalo

 

1970, 90 minutes, noir et blanc

Comédie dramatique soviétique de Gleb Panfilov, avec Inna Tchourikova, Leonid Kouravlev, Valentina Teletchkina, Mikhaïl Kononov, Iouri Klepikov…

 

Ouvrière dans une usine de textile de la ville de Retchinsk, Pacha Stroganova est passionnée de théâtre, mais son physique ingrat la cantonne à des rôles de sorcières. Sur les pistes de danse, elle est condamnée à faire tapisserie, jusqu’à ce qu’Arkadi l’invite à danser. Une idylle s’installe, qui pourrait être heureuse si Arkadi n’était pas marié et père d’une petite fille… Un autre homme remarque Pacha, mais pour son talent de comédienne. C’est un réalisateur qui veut lui faire tenir le rôle principal dans une superproduction : une épopée cinématographique consacrée à Jeanne d’Arc. Pacha va découvrir une toute autre vie où, tout comme Jeanne d’Arc, elle fera preuve de vaillance et de ténacité...

 

Un film plein d’humour et un classique du cinéma soviétique.

 

 

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Carte blanche au cinéma ukrainien

            par l’Ukrainian Cinema Foundation

 

 

La Nuit est claire

 

Ночь светла Noč’ svetla

 

2004, 95 minutes, couleurs

Comédie dramatique russo-ukrainienne de Roman Balaïan, avec Andreï Kouzitchev, Alexeï Panine, Olga Soutoulova, Irina Kouptchenko, Vladimir Gostioukhine…

 

Une belle demeure baignée de soleil abrite une institution pour jeunes aveugles et sourds-muets. Alexeï y pratique, sous les ordres d’une directrice sévère, des méthodes douces et particulièrement efficaces qui permettent aux enfants et adolescents de se développer. C’est alors qu’arrive Lika, étudiante à Moscou, pour un stage pratique. La jeune fille, décomplexée, vient chambouler les tranquilles habitudes de l’institution. Alexeï et Lika s’éprennent l’un de l’autre et se lancent bientôt dans un projet ambitieux, mais risqué : éveiller certains de leurs jeunes protégés aux sentiments intimes.

 

Un film très sensible, voire sensuel, sur la vulnérabilité, où les infirmes cachent parfois des secrets invisibles aux voyants.

 

Prix Tarkovski au Festival "Une fenêtre sur l'Europe", 2004.                                                                                                                    

 

 

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Courts-métrages

 

 

« LÀ-bas vu d’ici »

 

Séance proposée par Eugénie Zvonkine en présence des réalisateurs Jean-Charles Finck et Sandrine Stoïanov

 

Le nez

De Jean-Charles Finck, film d’animation, couleur, 16’

Une adaptation en images fixes dessinées du « Nez » de Gogol.

 

Moskva-Chmelkova

De Robin Dimet, film documentaire, 25’

Un sujet sur Natalia Chmelkova, écrivain moscovite et intellectuelle russe aujourd’hui vieillissante : un film très juste et drôle sur l’intelligentsia soviétique.

 

Irinka et Sandrinka

De Sandrine Stoïanov, film d’animation, 18’

Un court-métrage coloré et hétéroclite sur une jeune femme d’origine russe qui, en écoutant le récit de jeunesse de sa tante dont la famille a fui la Russie au moment de la Révolution, se crée une Russie imaginaire.

 

Olga, Olga, Helena

D’Eléonore de Montesquiou, entre film documentaire et film expérimental, 18’

(Production Espace Croisé, centre d’art contemporain).

Le film se base sur les récits d’une famille qui a fui la Russie au moment de la Révolution. Un film qui aborde de manière très différente un sujet proche de celui d’Irinka et Sandrinka.

 

 

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Courts-mÉtrages de fiction

 

En présence des réalisateurs Alexeï Khramtsov et Alexeï Savenko

 

Deux paires (Две пары Dve pary)

D’Alexeï Khramtsov et Alexeï Savenko

C’est une histoire d’amour fabuleuse et romantique entre une paire de

bottines pour homme et deux délicates chaussures pour femme. Une rencontre

fortuite chez un cordonnier, une nuit magique… et immédiatement

la séparation. Pour être de nouveau ensemble, les héros doivent à tout

prix faire se rencontrer leurs propriétaires. Une stylisation à la manière

des années 1910.

 

La File (Очередь Očered’)

De Boris Dobrovolski, 2007, 4’

Un embouteillage sur la route. Dans chaque voiture se joue une vie particulière, chargée positivement ou négativement, mais le résultat est le même. Tous sont dans la file, mais pour aller où, pour quelle raison et dans quel but, cela reste sans réponse.

 

L’Élan (Порыв Poryv)

D’Alexeï Nevoline, 2007, 10’

Le film survole à un rythme effréné toutes les périodes de la vie humaine, depuis la vieillesse jusqu’à l’enfance, s’efforçant de répondre aux questions : Vers quoi les gens se précipitent-ils ? Que tentent-ils d’atteindre ? Et y a-t-il un sens à tout cela ?

 

Se dire adieu (Проститься Prostit’sja)

De Denis Egorov, 2007, 15’

Une jeune fille arrive dans l’appartement d’un homme qu’elle a aimé pour récupérer ses affaires. Le temps a passé, quelque chose a définitivement changé et les héros sont tout à fait décidés à se séparer, mais le plus difficile pour eux est de vivre séparément, de comprendre ce qui s’est passé, de soutenir le dernier regard et de se dire adieu.

 

Fin (Конец Konec)

De Maxime Dotsenko, 2006, 11’

Deux hommes dans le centre d’une ville. Une poursuite folle dans les rues, la nuit. Tout les sépare : la distance, leur âge, leur classe sociale. Mais le hasard les réunit. On pourrait croire qu’ils s’apprêtent à se courir indéfiniment l’un après l’autre. Y aura-t-il une fin à cela ? L’ironie du titre de ce film, c’est que sa fin en tant que telle, nous ne la verrons pas : elle ressemble par trop à son début.

 

La Couleur du tramway (Цвет трамвая Cvet tramvaja)

De Iouri Berkovitch, 2008, 10’

Dans une rue d’une petite ville de province avance un tramway. Le conducteur rencontre sur sa route des gens très différents. Un passant manque de se retrouver sous les roues du véhicule, et ce trajet habituel aurait pu se terminer en tragédie si… le tramway et son conducteur n’avaient été une seule et même personne.

 

Tu sais, maman… (Знаешь, мама... Znaeš’, mama…)

De Gueorgui Danieliants, 2007, 21’

Le film le prouve : la musique, la foi dans le bien et la beauté intérieure sauvera le monde. Il est question de la vie d’un petit garçon à qui bien des adultes pourraient envier la force d’esprit. Il habite avec sa mère une minuscule pièce dans un appartement communautaire et entend toutes les querelles de ses voisins, mais il s’efforce de ne pas y prêter attention. Dans les minutes les plus difficiles, il sort son accordéon et en joue.

 

Tassia (Тася Tasja)

De Roman Artemiev, 2007, 17’

Ayant raté son train, un élève-officier est contraint de passé la nuit dans une petite maison à côté de la voie de chemin de fer. L’intérieur date de la période soviétique, et tout semble s’y être figé depuis que la solitude s’y est installée. Tout ce dont a besoin une femme seule, c’est d’un peu de tendresse sincère pour une nuit, et elle s’en rappellera toute sa vie.

 

 

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Courts-mÉtrages documentaires

 

Svetlana Sidorova, une femme russe (Русская женщина Светлана Сидорова Russkaja ženšyina Svetlana Sidorova)

De Tatiana Soboleva, 2006, 25’

Les fragiles épaules d’une femme russe, tout particulièrement si elle exerce le métier viril de cheminot, sont capables de tout supporter : un lourd marteau comme un mari bon à rien et les tragédies de la vie. Et dans ses yeux brilleront malgré tout l’amour et l’optimisme.

 

Quand je gagnerai un million (Когда я выиграю миллион Kogda ja vyigraju million)

D’Anna Dranitsina, 2008, 24’

L’histoire d’un père de famille stylisée à la manière d’un conte. Un jeune homme part à l’aventure dans le but de gagner un million. Il ouvre un petit commerce privé : il achète une machine à sous et la trimbale dans les environs, de village en village. Les habitants racontent ce qu’ils feraient s’ils gagnaient un million.

 

La Vie est ainsi faite (Такая жизнь Takaja žizn’)

De Maxime Doubovitski, 2007, 20’

La vie et le quotidien difficile d’une famille dont le chef est parti à Moscou pour gagner de l’argent. Piotr et Ekaterina travaillent sans relâche, se voient peu, élèvent ensemble leurs enfants et vont de l’avant sans faiblir, même si parfois ce n’est pas aussi simple que cela.

 

Un nouveau dÉpart (Жизнь по новой Žizn’ po novoj)

D’Andreï Averkov, 2006, 14’

Le héros du film a pratiquement réalisé l’impossible, il a complètement changé de vie et changé la vie de sa famille. Et son secret est très simple : il suit l’un des principaux commandements – il aime la vie et se réjouit de chaque jour, sans oublier une minute que « nous forgeons nous-mêmes notre destin ».

 

 

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Invités

 

Igor Minaev

Ce natif de Kharkov, qui vit et travaille en France depuis la fin des années 80, est bien connu du public nantais. Il a été membre du jury du festival des 3 Continents en 1990 et est venu présenter à l’occasion de notre festival « Les Clairières de la lune » en 2003 et « Loin de Sunset Boulevard » en 2006.

 

Sergueï Mokritski

« Les 4 âges de l’amour » est le premier long-métrage de ce diplômé de l’Institut d’Etat de Cinéma de Moscou. Réalisateur de documentaires à ses débuts, il a été le chef opérateur de plusieurs films, dont notamment « Jouer les victimes ». Il est aussi l’un des réalisateurs de l’émission satirique de marionnettes « Koukly », l’équivalent russe de nos Guignols de l’info.

 

Natalia Mokritskaya

Après ses études à l’Institut d’Etat de Cinéma de Moscou, Natalia Mokritskaya fait ses premières armes dans la communication cinématographique et audio-visuelle. Avec « Jouer les victimes » de Kirill Serebrennikov, son passage à la production est d’emblée couronné de succès. Elle est également la productrice de deux autres films de notre programmation : « Un jour sans fin à Youriev » du même Serebrennikov et des « 4 âges de l’amour » de son mari, Sergueï Mokritski.

 

Alexeï Khramtsov et Alexeï Savenko

Avec d’autres jeunes cinéastes réunis par le même amour du cinéma et le désir d’en faire, ces deux Alexeï ont crée en 2007 leur propre groupe artistique Art-Band-FilmA. « Deux paires » est l’une de leurs premières créations.

 

Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck

Réalisateurs, scénaristes, directeurs de la photo, Français intéressés par la Russie, ils travaillent ensemble ou séparément et viendront présenter des courts-métrages du programme « Là-bas vu d’ici ».

 

 

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Infos contacts

 

CINEMA KATORZA

3 rue Corneille, 44000 Nantes

Tel. 02 51 84 90 60

Direction : Cécile Menanteau

Assistant : Marc Maesen

www.katorza.fr

 

TARIFS : 5,80€ la place

Tarif Univerciné étudiant : 5€

 

Séances scolaires/groupes

Tarifs groupes

(à partir de 20 personnes) : 3,50€

Réservations : 02 51 84 90 60

(Marc Maesen).

katorza@wanadoo.fr

 

  

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GRILLE HORAIRE

 

Mercredi 4

Jeudi 5

Vendredi 6

Samedi 7

Dimanche 8

14h00

Le début

14h00

La mouche * (inédit)

14h00

Jouer les victimes

14h00

Le début

14h00

Rez de chaussée

en présence d’Igor Minaïev

16h00

Programme de courts-métrages inédits de fiction

16h30

Les 4 âges de l’amour *

16h00

L’obier rouge

16h00

Carte blanche ukrainienne

La nuit est claire

séance unique

16h00

Thé offert par l’Association France Russie

16h30

Programme de courts-métrages inédits documentaires

séance unique

17h45

L’obier rouge

19h00

Là-bas vu d’ici

un programme inédit de 4 films

en présence de 2 réalisateurs

18h00

Programme de courts-métrages inédits de fiction

en présence d’Alexeï Khramtsov et Alexeï Savenko

18h15

La mouche

18h15

Jouer les victimes

19h30

Verre d’accueil suivi du film d’ouverture

21h00

L’accordeur

(inédit)

de Kira Mouratova présenté et contextualisé par Eugénie Zvonkine

20h30

Un jour sans fin à Youriev *

(inédit)

en présence de Natalia Mokritskaya

20h

Avant-première

Ils mourront tous sauf moi *

20h10

Soirée de clôture avec en avant-première

Tulpan

20h00

Les 4 âges de l’amour * (inédit)

en présence du réalisateur Sergueï Mokritski

21h45

Un jour sans fin à Youriev *

 

* films concourant au Prix Univerciné et au Prix du public

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