accueil programmation
semaine
programmation
cinéma
lieux partenaires, sponsors
et remerciements
liens archives
(affiches)


LA GRILLE

 

 

Vendredi 2 mars

 

 

Samedi 3 mars

 

Dimanche 4 mars

 

14 h 05

L’Italien

sortie de l’année

14 h 05

Ivan le Terrible

patrimoine russe

14 h 05 : 1ère partie

16 h 00 : 2ème partie

14 h 10

Le Cosmos comme

pressentiment

inédit

 

16 h 30

Mon époux

A. Sakharov

Documentaire inédit

16 h 00

Loin de Sunset

Boulevard

18 h 00

Thé offert par l'association France-Russie

17 h 45

La Comédie musicale stalinienne

conférence illustrée

d’extraits de films,

par Eugénie Zvonkine

 

18 h 00

Le Cosmos comme

pressentiment

inédit

18 h 30

L’Italien

sortie de l’année

 

20 h 15

Piter FM

inédit

précédé du court-métrage

Boitelle

 

19 h 30

Ouverture – Verre d’accueil

20 h 00

Film d’ouverture

Loin de Sunset Boulevard

en présence d’Igor Minaev

20 h 30

Clôture du festival

L’Ile de P. Lounguine

inédit

précédé du court-métrage

Les Traditions de Khelom

22 h 10

L’Italien

sortie de l’année

 

 

 

LES FILMS PROJETES AU KATORZA DU 2 au 4 MARS

 

 

 

Le Cosmos comme pressentiment Космос как предчувствие (Kosmos kak predčuvstvie), 2005, 1h30

Comédie dramatique d’Alexeï Outchitel, avec Evgueni Mironov, Irina Pegova, Evgueni Tsyganov, Elena Liadova…

 

Koniok est cuisinier dans une petite ville portuaire, non loin de la Norvège. Il aime Lara, et tous deux s’enthousiasment pour le satellite Spoutnik qui vient d’être envoyé dans l’espace : on est en 1957. Un jour, Guerman, un homme énigmatique, fait irruption dans leur vie. Il s’entraîne intensivement, mais dans quel but ? Le bonheur paisible et candide de Koniok et Lara va faire place aux interrogations et aux passions.

Cette belle reconstitution de l’URSS des années 50, magnifiquement interprétée, a reçu le Grand Prix au festival de Moscou en 2005.

5

 

 

 

L’Ile Остров (Ostrov), 2006, 1h42

Drame de Pavel Lounguine, avec Petr Mamonov, Dmitri Dioujev, Viktor Soukhoroukov, Iouri Kouznetsov…

 

Pendant la Seconde guerre mondiale, le jeune Anatoli et son capitaine Tikhon transportent du charbon sur une barge, quand ils sont faits prisonniers par des soldats allemands. Pour obtenir la vie sauve, Anatoli, terrorisé, accepte de tuer son compatriote.

Plus de 30 ans ont passés. Anatoli, recueilli sur une île par des moines orthodoxes, a survécu et mène une vie ascétique auprès d’eux. Il est considéré comme un ermite un peu extravagant, et on s’adresse à lui pour des conseils, des guérisons, des exorcismes. Mais le souvenir du meurtre commis dans sa jeunesse ne laisse pas son âme en paix.

Un film mystique, très différent de ce à quoi Pavel Lounguine nous a habitué. Mais il conserve une maîtrise de son art intacte, et les paysages qu’il nous dévoile sont d’une beauté magique.

5

 

 

 

 

L’Italien Итальянец (Ital’janec), 2005, 1h39

Comédie dramatique d’Andreï Kravtchouk, avec Kolia Spiridonov, Maria Kouznetsova, Iouri Itskov, Nikolaï Reoutov, Polina Vorobieva…

 

Un couple d’Italiens se rend dans un orphelinat de province et choisit un petit garçon de 6 ans, Vania Solntsev, pour l’adopter. Vania, qui reçoit immédiatement de ses camarades le surnom d’Italien, semble promis à un avenir insouciant, confortable et ensoleillé. Mais le temps que « Madame », la gérante des adoptions, s’occupe des formalités, le jeune garçon est assailli d’un doute : et si sa mère biologique l’attendait quelque part, prête à l’accueillir ? Cette idée devient une obsession pour Vania, qui décide de fuir pour partir à sa recherche. « Madame », épaulée par son chauffeur et homme de main, se lance à ses trousses.

Un très joli film d’une grande humanité, récompensé dans de très nombreux festivals, et que l’on peut voir en famille.
5

 

 

 

 

Ivan le Terrible Иван грозный (Ivan Groznyj), 1943-1945, 1h40 + 1h27

Film historique de Sergueï Eisenstein, avec Nikolaï Tcherkassov, Lioudmila Tselikovskaïa, Serafima Birman, Pavel Kadotchnikov, Mikhaïl Nazvanov… Musique de Sergueï Prokofiev.

 

Ce film en deux parties retrace l’histoire du tsar Ivan Vassilievitch, resté célèbre sous le nom d’Ivan le Terrible, personnage controversé qui, au XVIe siècle, fit de la Russie un Etat fort et unifié. Cette œuvre, la dernière de Sergueï Eisenstein, a marqué de son empreinte le cinéma mondial.

La première partie débute par le couronnement d’Ivan, qui entreprend aussitôt des réformes importantes. Les Boyards sont inquiets, et la tante du tsar, Efrossinia, prend la tête de l’opposition. Ivan retrouve le soutien du peuple en partant en guerre contre les Tatares...

Dans la deuxième partie, Ivan IV, rappelé par le peuple, a repris le pouvoir, mais l’atmosphère de complot qu’il a connue depuis son enfance grandit, et le tsar est bien seul. Il réagit en créant les opritchniki (une troupe d’élite à ses ordres) et en faisant régner la terreur…

Staline y ayant vu une critique à peine masquée à sa propre dictature, la deuxième partie d’Ivan le Terrible ne sortit sur les écrans qu’en 1958.
5

 

 

 

Loin de Sunset Boulevard Далеко от Сансет-бульвара (Daleko ot Sanset-bul’vara), 2005, 2h15

Drame historique et musical d’Igor Minaev, avec Sergueï Tsyss, Ioulia Svejakova, Boris Nevzorov, Tatiana Samoïlova, Alekseï Batalov…

 

Le jeune Konstantin Dalmatov, accompagné de son amant le réalisateur Mansourov, revient dans l’URSS des années 30 après un long séjour aux Etats-Unis. La police politique les surveille de près. Pour pouvoir mettre en scène les comédies musicales dont il rêve, Dalmatov va devoir accepter des compromissions, comme épouser son actrice principale, Lidia Poliakova, pour dissimuler son homosexualité…

Une plongée dans l’univers du cinéma sous Staline, quand l’allégresse et le succès des têtes d’affiche côtoient la peur et l’incertitude du lendemain. Le film a été primé à diverses reprises, notamment pour son scénario et sa musique. En écho à cette projection, Eugénie Zvonkine vous propose une conférence intitulée « La Comédie musicale stalinienne ».
5

 

 

 

Mon époux, Andreï Sakharov, 2006, 0h52

Documentaire d’Inara Kolmane, avec la participation d’Elena Bonner.

 

Le documentaire de la réalisatrice lettone Inara Kolmane, illustré de nombreuses et exceptionnelles images d’archives, nous propose un autre regard sur Andreï Sakharov, inventeur de la bombe H soviétique, dissident réputé, ardent défenseur des droits de l’homme et Prix Nobel de la Paix. Ce regard, c’est celui de sa femme, Elena Bonner, héroïne et narratrice du film. A côté de l’homme public et médiatique, elle évoque l’individu intime et le couple qu’ils formaient. D’autres protagonistes interviennent également, comme Mikhaïl Gorbatchev.

Ce documentaire est une co-production lettone et nantaise.
5

 

 

 

Piter FM Питер FM (Piter FM), 2006, 1h25

Comédie romantique d’Oksana Bychkova, avec Ekaterina Fedoulova, Evgueni Tsyganov, Alekseï Barabach, Irina Rakhmanova…

 

Macha est animatrice de radio sur Piter FM. Maxime est un jeune architecte prometteur. Tous deux habitent Saint-Pétersbourg, mais ne se connaissent pas. Ils sont à un tournant de leur vie : Macha s’apprête à épouser Kostia, son ami d’enfance, et Maxime, après avoir gagné un concours international d’architecture, se voit offrir un contrat en Allemagne. Mais l’un comme l’autre hésite au moment de sauter le pas… Un jour, Macha perd son téléphone portable tout neuf, et Maxime le trouve. Il va chercher à le remettre à sa propriétaire…

Ce film appartient à une nouvelle vague du cinéma, très appréciée par la jeunesse russe. On en ressort le sourire aux lèvres, le cœur léger et les yeux plein de splendides images de Saint-Pétersbourg.

5 

 

 

 

 

Courts-métrages d’animation

 

 

Boitelle Буатель (Buatel’), 2006, 11’

Aquarelle sur papier d’Alekseï Diomine, d’après la nouvelle de Guy de Maupassant. Antoine Boitelle s’éprend d’une jeune négresse. Réussira-t-il à la faire accepter par ses parents ?

 

 

 

 

Les Traditions de Khelom Хеломские обычаи (Xelomskie obyčai), 2005, 5’

Dessin animé d’Irina Litmanovitch, d’après un poème d’O. Drize. Les sages de Khelom se réunissent pour réagir contre une invasion de souris. Et si le remède était pire que le mal ?
5